"O toi, dont la fraîcheur nous entr'ouvre
Tout un nouveau pays d'amour,
Portrait de Raphaël au Louvre,
Lèvres de page, yeux de velours,
Mon rêve va vers toi, toujours,
C'est toujours toi que je découvre,
O Raphaël !
Je me figure qu'à Florence,
Où dit-on tu fis ce portrait,
Les belles dames en souffrance
Devaient te trouver fort bien fait....
Mais moi, ignore ma démence,
O Raphaël !
A moins que te changeant en page,
En mince page au rire clair,
Tu n'animes ta blonde image
D'un frisson courant sur ta chair,
En me donnant ta lèvre en gage,
O Raphaël !"
Jacques Adeswärd-Fersen, L'Hymnaire d'Adonis,
Paris, Librairie Léon Vanier, 1902, p. 40-41.
1 comment:
Craftsmen/artisans should be cheaper
Post a Comment