"Ton nom, c'est de la lumière
Et du ciel bleu,
Un fil de soleil en prière
Au fond des yeux...
C'est la langueur italienne
Dans un baiser
Autour duquel mon âme vienne
Agoniser...
C'est le parfum suave et triste
Des morts de fleurs,
De ces fleurs rares qui n'existent
Qu'en notre coeur !
Et c'est l'appel aux voix lointaines
De ces pastours
Qui dans la campagne Romaine
Chantent sur les pipeaux leurs peines
Au long du jour...!
Et c'est l'appel aux voix lointaines
De ces pastours
Qui dans la campagne Romaine
Chantent sur les pipeaux leurs peines
Au long du jour...!
Jacques d'Adleswärd-Fersen
Ainsi chantait Marsyas, Poèmes
Florence et Paris, Librairie Leon Vanier, Editeur, p. 8-9.
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